Blog Galaxy kayaks:Traverser l’océan en kayak: les meilleures aventures de tous les temps à bord d’un kayak - Galaxy Kayaks France

Traverser l’océan en kayak: les meilleures aventures de tous les temps à bord d’un kayak

Chez Galaxy, l’aventure commence avec vous. Notre passion pour le plein air et notre volonté de vivre en harmonie avec la nature nous ont propulsé dans le monde des kayaks. Il suffit de tremper un orteil dans la communauté du kayak pour entendre des histoires incroyables d’endurance et de périples sur l’eau. Les voyages en solo sont souvent les plus inspirants - être seul sur un kayak au milieu de l’océan est une épreuve à la fois physique et mentale. L’océan peut être un endroit solitaire et cruel, et nous allons ici plonger dans les exemples d'aventures en solo les plus inspirantes ayant eu lieu sur un kayak.

Freya Hoffmeister - 27 000 kilomètres le long de la côte de l’Amérique du Sud 2011-2015

Freya Hoffmeister

“Grâce à Dieu, je suis toujours en vie” écrit la kayakeuse Allemande Freya Hoffmeister sur son blog, après avoir parcouru 15 000 kilomètres en kayak le long du littoral Sud-Américain. En 2015, elle vient d’achever son périple stupéfiant , qui lui a pris quatre ans, soit 857 jours sur l’eau. Un véritable exploit d’endurance. Hoffmeister n’était pas une aventurière novice en kayak - elle détient aussi le titre de première femme à faire le tour de l’Australie en solo et en kayak, en 2009.

Hoffmeister a entamé son voyage en Amérique du Sud à Buenos Aires en Argentine en août 2011, à 50 ans. Elle a pagayé autour du continent dans le sens horaire via le Cap Horn, en bravant les eaux traîtresses du passage de Drake et en passant par le Canal de Panama. Pendant la première étape de son périple, en 2011 et 2012, Hoffmeister est devenue le premier pagayeur à conquérir avec succès le littoral houleux et agressif de la Terre de Feu, à l’extrême sud de l’Amérique du Sud. Hoffmeister a décidé de suivre cet itinéraire plus long et plus exposé le long du littoral, plutôt que de naviguer dans le Détroit de Magellan, plus calme et mieux abrité. Après une tentative désastreuse de débarquement de son kayak à Cap Horn, elle a brisé sa pagaie et y est restée coincée pendant cinq jours. Quelques années plus tard, lorsqu’elle naviguait dans l’Amazone, une vague est venue s’écraser sur elle et l’a balayée sur huit kilomètres dans une embouchure du fleuve peu profonde, puis elle a échoué sur un banc de sable, où elle a attendu que la marée haute la ramène. Cependant, elle est arrivée sous la forme d’une puissante vague d’un mètre. “J’ai eu peur de mourir”, a déclaré Hoffmeister, qui a ensuite été éjectée de son kayak et poussée par la vague sur une bande de sable où elle a du se libérer avec une cuillère.

Si on ne pouvait admirer qu’une seule aventure, ce serait celle-ci.

Aleksander Doba – 10 000 kilomètres sur l’Atlantique 2013-2014

Freya Hoffmeister - 27 000 kilomètres le long de la côte de l’Amérique du Sud 2011-2015

Cet aventurier Polonais de 67 ans a passé 6 mois en mer à braver les forces considérables d’un océan considéré par certains comme le plus rude, parcourant 10 000 kilomètres du Portugal à la Floride en kayak. C’est l’expédition en kayak en eau libre sur l’Atlantique la plus longue de l’histoire. Aleksander Doba a passé 6 mois en mer, entre 2013 et le début de l’année 2014, à lutter contre des conditions météorologiques difficiles qui l’ont forcé à passer un mois dans les Bermudes à réparer le gouvernail de son kayak.

Doba pagayait environ 50 kilomètres par jour, plutôt de nuit lorsque la température baissait. Il avait rempli son kayak de 7 mètres de long de rations alimentaires pour 5 mois et d’équipement de survie. Doba est parvenu difficilement à rester dans la course, malgré les vagues de 10 mètres et 40 jours passés à combattre les vents et les courants qui l’ont forcé à pagayer en cercle autour du triangle des Bermudes. Deux mois après son départ, alors que Doba était au milieu de l’Atlantique, son téléphone satellite et son système de localisation ont cessé de fonctionner. Doba n’a pu communiquer à nouveau que 47 jours plus tard, mais a poursuivi son périple alors que la technologie l’a totalement abandonné au milieu de l’océan.

Étonnamment, Doba a décidé de se lancer dans cette aventure au dernier moment et sans aucun entrainement. En fait, Doba n’a commencé la pratique du kayak qu’à l’âge de 34 ans. Les seuls problèmes physiques qu’il a connus pendant son voyage ont été des éruptions cutanées dues à l’eau salée.

Doba dit qu’il vit selon la maxime “Mieux vaut vivre un jour comme un lion que mille ans comme un agneau.”

Ed Gillet – 3500 kilomètres de la Californie à Hawaii en 1987

Ed Gillet – 3500 kilomètres de la Californie à Hawaii en 1987

Nos derniers applaudissement sont réservés à une aventure qui a eu lieu il y a presque 30 ans. En pagayant seul, sans sponsors et en autosuffisance, Ed Gillet s’est lancé dans un voyage épique prouvant que la nature pouvait être conquise. Gilet avait sans l’ombre d’un doute soif de défi en décidant de parcourir 3500 kilomètres de Monterey en Californie à Maui à Hawaii. Après avoir pagayé dans la côté Pacifique de l’Amérique du Sud quelques années plus tôt, Gillet s'est précipité dans cette aventure. Il a non seulement bravé la houle incessante de l’océan, mais on lui a tiré dessus et fait prisonnier pendant son voyage. Il a été libéré quelques heures plus tard et a sauté directement dans son kayak afin de poursuivre son périple de 63 jours.

Au sud de Monterey, quelques jours après le début de l’aventure, Gillet a rencontré son premier défi - les vents hurlants et les vagues de 5 mètres qui menaçaient de l’avaler. “J’ai eu besoin d’absolument toute la force et de tout le talent acquis au cours de mes années de kayak pour rester dans le bon sens.”, a dit Gillet. À bord de son kayak de 6 mètres, Gillet a expliqué depuis qu’il avait surtout peur de mourir de faim, étant donné que son parcours prenait plus de temps que prévu.

Gillet a expliqué que les plaies dues à l’eau salées le tourmentaient en permanence et qu’il a connu une réaction indésirable à un somnifère qu’il a pris pour se reposer. Torturé par des symptômes dépressifs, Gillet a réussi à continuer son périple mais a épuisé ses réserves alimentaires le 60e jour. Le 63e jour, Gillet a aperçu la chaîne montagneuse de l’Haleakala et a enfin fini sa mission.

Alors, où suivrez-vous votre kayak ?

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